dimanche 9 mai 2021

2021

L'union fait la force.

Au fil des années et des publications, mon travail de scénariste est, de plus en plus plaisant, dans un sens, de plus en plus complexe, dans un autre.

Plaisant, c'est certain. Peut-être parce que j'ai l'impression d'avoir accès à plus d'outils artistiques personnels pour créer des histoires qui portent le sens, les sens que je voulais leur donner au départ. Sûrement aussi par le simple fait qu'avec les artistes, les éditeurs et éditrices avec qui nous travaillons, nous parvenons la majorité du temps à trouver des histoires au confluent de nos envies humaines et artistiques. Cela ne se fait pas toujours aisément, mais cela se fait toujours, dans un délai plus ou moins long, si nous prenons le temps d'étudier et de jauger l'ensemble des paramètres artistiques, contractuels et financiers qui encadrent nos métiers. Créer ne se fait qu'au prix de choix et de sacrifices.

Complexe, également. La situation sociale et financière des autrices et auteurs est pour la majorité d'entre nous, catastrophique. A cette situation, totalement inextricable si l'on s'y prend seuls.es, il n'y a pas, de mon strict point de vue, cent mille solutions : nous devons travailler avec l'ensemble des métiers de la chaîne du livre, dans les détails, afin de créer un environnement social et financier qui sera source de stabilité.

Je vous avoue ne pas savoir comment faire.

Alors en attendant de trouver de meilleures solutions qui je l'espère viendront des actions collectives, j'essaie d'oeuvrer, avec les artistes, à ce que chaque contrat soit le plus équilibré possible, sur chaque livre, sur chaque article. Cette exigence personnelle doit aussi aussi nous amener à des constats d'ensemble :  si nous ne trouvons aucun éditeur prêt à payer des avances suffisantes pour créer notre livre, devons-nous quand même le réaliser ? Quelles raisons nous amènent parfois à travailler sur un ouvrage sous payé, dit ouvrage que nous allons réaliser au prix de notre épuisement artistique, humain et financier ? Aujourd'hui, c'est un choix qui nous appartient encore. Faut-il légiférer ce choix et si oui, dans quel cadre ? Des livres magnifiques, primés lors des festivals pour certains, ont été réalisés dans des conditions financières et contractuelles déplorables. Si demain, la loi encadre tout, ces livres pourraient-ils encore exister ? Probablement. L'envie de créer est souvent plus puissante que les paramètres financiers. C'est un paradoxe qu'il nous faudra résoudre, ou pas.

Si la solution était simple, elle serait déjà appliquée. Il n'y aura pas de miracle, pas de grand jour de la révélation. Les ministres de la Culture qui se sont succédées.és nous ont bien fait comprendre qu'ils ne souhaitaient pas nous comprendre. Personne ne s'est, et depuis des décennies, montré totalement digne de la fonction.

Nous connaissons beaucoup d'éditrices et d'éditeurs qui oeuvrent pour les autrices et les auteurs. Ielles nous donnent du travail, nous proposent des contrats, des commandes, cherchent les meilleures solutions de règlement et sont ouverts aux discussions.

Nous en connaissons d'autres qui proposent des conditions très basses pour réaliser les ouvrages. Ces personnes savent qui elles sont et ce qu'elles font à nos métiers. A nous de ne pas les solliciter, à nous de leur montrer qu'il vaut mieux pour nous publier, pour 20 000 euros d'avance, un seul livre que quatre. Le monde de l'édition est très complexe.  

Mais il y a un acteur qui doit nous porter secours : c'est l'état. Non pas en distribuant subventions après subventions, mais en construisant un environnement social sain pour l'ensemble des artistes. Il y a des milliers de pistes à fouiller.

- Instauration du 1 euro/ autrice.eur : Garantie que les autrices.eurs d'un ouvrage reçoivent ensemble au moins 1 euros de droits fixes sur chaque ouvrage. Cela pourrait être un fixe, depuis le premier livre vendu, libre d'impôts par exemple. Faut-il pour cela augmenter le prix du livre ?

- Instauration d'un % légal de base  : certains types d'ouvrages ont des % vraiment bas. 

- Instauration d'un système national qui permet d'avoir accès aux ventes réelles des ouvrages. Cela existe dans le cinéma, le système de remontées des entrées et des recettes. Pourquoi la chaîne livre ne pourrait-elle pas le faire ? 

- Instauration d'une charte d'état qui engage des artistes pour illustrer des documents officiels, des manuels scolaires, des contrats avec les sociétés d'état, institutions. L'état doit faire travailler ses artistes. Il le fait pour la musique... il peut le faire pour les autres corps de métier. 

- Sauvegarde des tarifs postaux pour les envois de livres.

- Instauration d'un vrai statut social pour les artistes. 

- Tout ce qui m'échappe...


En attendant de vous retrouver ici ou là, dans une librairie, un festival ou autour d'une table pour passer un bon moment, vous pouvez retrouver nos derniers ouvrages parus.



Des vacances pas comme les autres.

Titouan a retrouvé son papa et embarque dans son van pour les vacances. Au programme des réjouissances : plage, surf et... initiation à la vie en communauté au sein d’un groupe éco-révolutionnaire. Alors que Titouan n’a toujours pas complétement digéré la séparation de ses parents, le voilà face à un père blagueur, survolté, mais un peu perdu quand il s’agit de transmettre des valeurs à son fils. Les deux garçons vont devoir s’apprivoiser et réapprendre à se connaitre. Heureusement, pendant son séjour, Titouan fait aussi la rencontre de Fabien et Loulou. Déjà accoutumés à la vie en communauté, ses deux nouveaux amis lui font découvrir les merveilles alentours et notamment un vieux bateau accessible uniquement à marée basse où ils établiront leur QG. Du rire, des sentiments et de l’action pour ce deuxième tome de Titouan qui confirme son statut de série d’apprentissage euphorisante.
Titouan est une création des auteurs de la série-concept Les Géants.


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La fin du prologue.

Ellana est submergée par la haine et le découragement. L’apprentie Marchombre n’en finit plus d’être mise à l’épreuve et, après l’assassinat de Hurj et Lahira des mains du félon Salvarode, son ami et amant Nillem l’abandonne à son tour. Le traitre a choisi de devenir un mercenaire du chaos. Avant d’emprunter la route d’Al-Jeit pour retrouver son maître Jilano et achever sa formation, Ellana doit revenir à un état de quiétude et d’harmonie. Le temps de quelques précieuses journées, elle soigne ses plaies et retrouve les joies d’une vie simple et douce. Elle ne s’en doute pas, mais elle ne connaitra plus d’instants aussi doux et légers avant longtemps... Ellana devra bientôt faire face à de terribles épreuves. D’autant que son maître n’attend qu’une chose d’elle : qu’elle écrive son nom dans le grand livre des légendes. Certaines des blessures d’Ellana lui laisseront des cicatrices, mais l’héroïne fera tout pour suivre la Voie, devenir une véritable Marchombre et embrasser sa destinée.  Dernier tome de la série Ellana, ce sixième opus, fort et émouvant, resserre les liens entre Jilano et son élève et conclut avec brio ce récit préquel de La Quête d’Ewilan.


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Bises Célestes - Lylian


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